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  • Hélène

Cape Town


au départ de Genève

Nous voilà en plein hiver en plein mois d’août. Quelle idée !

Nous atterrissons à Cape Town, il fait 11°C, nuit noire à 18h, notre chauffeur de taxi est zoulou et il roule à gauche. Bienvenue en Afrique de Sud !


Cape Town, première étape de notre périple, et très bonne introduction en douceur à l’Afrique.


La ville est magnifique, contrastée et multicolore.

l'omniprésente Table Mountain en arrière fond

Le site est tout simplement impressionnant. Table Mountain est omniprésente, ses cousines et apôtres alentours encerclent la ville. La nature est présente dès qu’on lève les yeux, au cœur même de la ville, on respire, on peut même faire une randonnée en sortant du boulot. Ça me plairait tiens !




the Waterfront

L’océan borde l’autre côté de la ville. Les docks ont été réhabilités et sont aujourd’hui non seulement un port en pleine activité, mais aussi un lieu de vie, de ballades, de rencontres, avec un très agréable food market, des marchés d’artisanat, des espaces de co-working, des musées et expos, des musiciens de rue…etc . Un lieu où il fait bon vivre. Un coup de cœur en ce qui nous concerne !



Le contraste provient de la misère qui côtoie la richesse. On s’étonne à retrouver quelques similitudes avec le Chili. De magnifiques « estates », lotissements hautement grillagés et gardiennés 24h/24 côtoient les « townships » les plus sordides, bidonvilles poussiéreux faits de tôles et bâches. La pauvreté est partout, on la croise à tous les coins de rue, sur les trottoirs, sous les ponts. Je ne sais comment réagir face à tous ces gens qui errent et demandent de l’aide. Je me sens mal à l’aise. J’aimerai prendre le temps de discuter un peu avec chacun, comprendre ses problèmes et essayer de me rendre utile…. Mais comme beaucoup de gens, je passe plutôt mon chemin et je les ignore. Sinon j'imagine que je suis coincée… Jusqu’à cette femme, la trentaine, qui m’a interpellée en me disant qu’elle avait l’impression d’être invisible. Je n’ai pas pu faire comme si je ne l’avais pas entendu, cela m’est allé droit au cœur. Réminiscence de notre année au Chili… Je me suis arrêtée pour échanger 5 min, et suis allée lui acheter ce dont elle avait besoin : pas des cigarettes ou de la vinasse, ni même de l’argent, mais une boite de lait en poudre pour elle et sa fille. Bon sang certains manquent vraiment de tout ! Ça me révolte... Au final, forcément, nous nous sommes fait repérés…, et c’est un autre SDF d’à peine 20 ans qui nous a suivi dans le supermarché et à qui nous avons acheté 2,5kg de farine. Le soir même, nous dinions un braai (barbecue local / sport national !) chez des amis d’amis dans une belle maison d’un de ces quartiers huppés où nous avons dû montrer patte blanche pour entrer. Triste fossé !



Bo-Kaap

Et puis la ville est multicolore. A l’image du pays je suppose. La Nation Arc en Ciel porte bien son nom. Nous résidons à Bo-Kaap, quartier musulman où nous nous faisons réveiller tous les matins par le muezzin de la mosquée d’à côté ; l’épicerie d’en face est tenue par un indien ; notre hôte a des origines afrikaaners. Les peaux sont blanches, métisses, noires, brunes, toutes les teintes sont présentes et je trouve ce mélange accueillant. Le peuple sud-africain ne se définit pas par une couleur, il a DES couleurs. Dans la rue, impossible de savoir qui est local, qui est étranger, qui est sud-africain, qui est zimbabwéen, espagnol ou malais. J’aime cet anonymat !

 

Depuis que nous sommes arrivés à Cape Town, nous nous rendons compte que 7 jours ici ne suffiront pas. Il faudra revenir ! Les activités sont innombrables, et chaque jour nous découvrons une nouvelle possibilité qui nous tend la main: randonnées en pagaille, musées à foison, ballades au cœur des différents quartiers…etc. Sans compter les incontournables : Table Mountain, le Cap de Bonne Espérance, Robben Island.



La météo étant capricieuse, nous avons bien cru que nous ne pourrions pas monter à Table Mountain. Mais hier, entre 2 averses, nous nous sommes faufiler au milieu des nuages et avons tenté une ascension. Bonne idée ! Nous avons pu admirer un paysage spectaculaire, le Cap vu depuis le ciel. Un régal (malgré le vent et le froid) !



Robben Island par contre, que je rêve de visiter depuis que j’ai lu l’autobiographie de Nelson Mandela, se fait désirer. Les réservations sont à effectuer bien à l’avance, sans compter les annulations dues aux conditions climatiques. J’ai mal anticipé, je me suis plantée… Impossible d’aller visiter ce site historique, tout est « sold out ». Je suis dégoutée. Martial me dit : « Comme ça nous avons une bonne raison de revenir ! ». OK, soit. Ça m’aide à peine à assumer ma frustration… Mais c’est dit : nous reviendrons !




Quant au Cap de Bonne Espérance, nous y sommes allés avant-hier. L’endroit est dantesque. Je m’attendais à un cap plat, caillouteux et pelé. C’est en fait une immense falaise sauvage et escarpée sur laquelle viennent se fracasser des vagues gigantesques et blanches d’écumes. Une merveille à couper le souffle ! Les quelques antilopes et autruches aperçues en route finissent de dépeindre le tableau : le lieu est unique !




Aujourd’hui, nous avons tenté d’apercevoir les baleines du côté d’Hermanus, mais elles aussi se font désirer. En échange, nous avons vu une bonne centaine de dauphins et quelques otaries ! De quoi largement compenser !

 

Pour résumer, nous avons l’impression que le voyage a commencé depuis déjà 3 semaines, tellement nous avons vu, découvert et fait de choses ! Martial a pu aussi rencontrer deux entrepreneurs qui bossent et innovent dans le solaire, des rencontres riches et intéressantes, que nous partagerons avec vous bientôt.

En attendant, nous nous envolons à nouveau demain pour Johannesburg. Autre ville, autre ambiance. Là nous resterons quelques jours, avant d’emménager dans un camping-car pour 1 mois et de sillonner le pays en quête de grands espaces. On vous dit à très bientôt !

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