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Hélène

Savane et randonnée ougandaises


Nous continuons nos pérégrinations dans le parc National Queen Elizabeth. Nous venons y découvrir la "wild life" ougandaise. Là nous campons, au milieu du parc, sans aucune clôture entre la savane et nous. Nous entendons les hippos grogner toute la nuit et croiserons le lendemain un éléphant à moins de 30 m de notre tente. Nous sommes bien loin des campings sécurisés du parc Kruger en Afrique du sud! Deux rangers armés patrouillent quand même toute la nuit. De l'autre coté de la rivière aux hippos, la RDC. Le soir, avant de se coucher, nous apercevons des "wild cats" rôder au milieu des quelques tentes plantées là.

Notre campement, dans la savane


Le lendemain matin, nous partons sillonner les pistes du parc. Nous sommes tous les quatre sortis debout par le toit ouvrant de la voiture, cheveux au vent, essayant de repérer les animaux au petit matin. Ici, même la savane est verte! Le paysage est magnifique, les animaux nombreux. Buffles, éléphants, antilopes en très grand nombre, phacochères.... Et les fameux lions. Les seuls lions au monde (avec ceux d'un autre parc en Tanzanie) qui grimpent dans les arbres pour se reposer! C'est incroyable. Nous avons sous nos yeux un magnifique "lion tree" avec 4 lionnes qui se prélassent sur les branches, c'est unique! Nous sommes bouche bée.



Après une longue route, nous rejoignons ensuite le village de Buhoma, dans les contreforts des montagnes du parc Rwenzori, toujours à l'ouest du pays, montagnes qui culminent tout de même à 5 109 m. Honnête!

La route pour monter là haut est défoncée. Le lendemain, c'est jour férié pour fêter l'indépendance du pays le 9 octobre 1962. Nous partons pour une randonnée sur les hauteurs, à la lisière avec le parc national. La limite est nette: des cultures, partout des cultures en terrasse, et puis tout à coup, en ligne droite, la forêt primaire. Ça monte bien raide, les enfants nous épatent tellement ils marchent bien.

Partout, nous croisons des maisons et des gens qui cultivent la terre. Là encore, tout est vert aux alentours. Les familles ici ont entre 8 et 12 enfants, ça fait vite du monde...! L'école est au fond de la vallée, elle compte 1000 enfants pour 12 professeurs. Qui a dit que les classes étaient surchargées chez nous? En ce jour férié, les enfants sont tous dans les champs et nous saluent chaleureusement, intrigués par notre présence ici. Ils sont sales et ont à peine de quoi s'habiller. La pauvreté des familles est criante, mais là encore, personne ne nous réclamera quoique ce soit, aucune mendicité dans ces contrées rurales.





Puis, dernière étape dans ce pays, nous nous dirigeons vers le sud de Fort Portal, dans la région des lacs de cratères. Petit coin tranquille où nous goûtons aux joies simples de lancer des cailloux dans l'eau (toujours un succès fou auprès des enfants), marcher dans la forêt en jouant à Indiana Jones et observer les différentes espèces de singes ou de bestioles qui nous entourent. C'est tranquille et reposant, assez drôle aussi quand ils se courent après.



Après ces presque deux semaines de découverte du pays, notre retour à Kampala est sans encombre. Emmanuel notre fidèle chauffeur et désormais ami nous abandonne, content quant à lui de retrouver sa ville et sa famille. Nous passons notre dernière nuit dans la capitale dans une auberge de jeunesse bien sympa. Le lendemain, nous changerons de pays, nous continuerons notre découverte de l'Afrique de l'est par le Kenya.


Trois semaines en Ouganda sont finalement bien peu. J'aurais aimé me fondre couleur locale et passer beaucoup plus de temps avec les Ougandais, si accueillants dès le premier abord. Pas facile de survoler un pays en trois semaines sans ressentir de la frustration. Nos premiers contacts avec les Ougandais nous invitent à approfondir ce pays. J'ai aimé l'énergie qui en émane, et je garderais comme souvenir les paysages verts et la gentillesse des habitants. Ce premier contact avec l'Afrique noire est une belle découverte.


Demain, nouveau pays, nouvelle aventure!

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